SOLIDARITE : La CACG répond à l’appel d’urgence face à la crise de l’eau à Mayotte

En raison d’une sécheresse inédite et prolongée, Mayotte subit actuellement l’une des pires pénuries d’eau de son histoire. Confrontés à un grave manque d’eau potable, la vie de ses habitants est directement impactée.

La CACG à Mayotte

Pour y faire face, le Gouvernement français, par le biais des Agences de l’Eau, a mis en œuvre un dispositif d’appui technique d’urgence en soutien au Territoire de Mayotte, mobilisant des experts scientifiques et hydrologues nationaux.

Face à cet enjeu d’intérêt général, la CACG a immédiatement répondu présent à la sollicitation du Directeur Général de l’Agence de l’Eau Adour Garonne et de la secrétaire d’Etat à la biodiversité, en mobilisant gracieusement l’un de ses experts sur place.

Depuis quelques jours, notre expert a rejoint l’équipe mobilisée pour renforcer les équipes locales dans la mise en œuvre et l’optimisation des solutions à mettre en place pour gérer l’urgence et définir les travaux prioritaires à mener avant la saison prochaine.

C’est dans une dynamique volontariste que la CACG a répondu à cet appel à la solidarité territoriale, gage de confiance accordé par l’agence de l’eau Adour-Garonne envers son expertise en gestion des ressources en eau.

Aussi nous remercions chaleureusement notre collègue pour sa mobilisation rapide et l’aide qu’il saura apporter aux côtés de l’équipes constituée.

Lire le Communiqué de presse du Gouvernement.

Economie d’eau et sobriété énergétique : des priorités de la CACG

Dans le cadre d’un plan global de pérennisation et de modernisation de ses installations, la CACG se donne plusieurs priorités : les économies d’eau, l’efficience énergétique et la fiabilisation du service de distribution d’eau. Plusieurs projets ont déjà été porté dans ce sens, dont la rénovation du réseau de Merville (31).

 

Un réseau en soutien à l’agriculture locale

Desservant 7000 hectares de terres agricoles, ce réseau développé à la fin des années 1960 aux portes de Toulouse pour l’exploitation de grandes cultures, s’est transformé au fil des décennies. Avec l’expansion urbaine, l’agriculture maraichère péri-urbaine, comme l’agriculture biologique s’y sont fortement implantées pour répondre à une demande croissante des citoyens de la métropole. Ce réseau en eau à l’année sert aujourd’hui environ 400 usagers : exploitations agricoles diversifiées, industriels, artisans, particuliers, collectivités…

 

Des travaux de rénovation pour économiser l’eau

Après plus de 50 ans de service, ce réseau subissait l’usure du temps : une quarantaine de casses par an étaient recensées, ce qui engendrait d’importantes fuites d’eau ainsi que des perturbations de la distribution. Pour y faire face, la CACG a engagé un programme de modernisation de ce réseau pour une enveloppe totale de 3 millions d’euros, financé à hauteur de 70% par les partenaires publics mobilisés par les enjeux de l’eau : l’Agence de l’eau Adour-Garonne, l’Europe (FEADER), la Région Occitanie, et le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

 

 

Suite à la première phase de ce projet menée en 2018-2019 portant sur la rénovation de la station de pompage, les travaux débutés en 2022 et terminés au printemps 2023 ont permis de rénover 22 km de réseau. 370 compteurs communicants ont également remplacé les compteurs mécaniques.

Ces installations permettent de suivre au plus près la consommation d’eau en temps réel, et ainsi d’utiliser de manière responsable l’eau et l’énergie nécessaire à son transfert dans le réseau ! Les travaux de rénovation prévoient ainsi 8% d’économies d’eau, ce qui représente environ 260 000 m3 en moyenne.

La rénovation de la station de pompage a permis d’installer des équipements électriques plus économes et efficients. Les indicateurs de consommation montrent déjà une économie supérieure à 10%.

La restauration de ce réseau permet également d’éviter les coupures d’eau causées par des casses sur les conduites. La continuité du service de distribution d’eau est ainsi sécurisée.

 

Un chantier rythmé par les échanges avec les différents acteurs locaux

Un ensemble de parties prenantes a été associé à ce grand chantier : agriculteurs, chambre d’agriculture, propriétaires ruraux et urbains, collectivités, gestionnaires de réseaux et de voiries. Plusieurs réunions ont permis de travailler de manière concertée et d’apporter des réponses sur mesure au cas par cas, mais également de définir collectivement les périodes de travaux, d’optimiser les nouveaux tracés de conduite et limiter les dérangements.

 

 

Une grande attention portée aux milieux naturels

Les enjeux environnementaux, identifiés par des experts écologues, ont dicté le tracé des conduites, le calendrier de travaux et les modes opératoires. Deux kilomètres de tronçons environ ont fait l’objet de tracés alternatifs pour éviter des zones sensibles (espace boisé classé, zone humide notamment). Les travaux à enjeux ont été planifiés en priorité, avant la période sensible de la biologie des espèces présentes. Des balisages spécifiques sur site ont permis de limiter l’impact des travaux, et d’alerter sur la présence d’arbres à préserver proches de la zone de chantier. Les principales traversées de cours d’eau souvent bordées de haies ont fait l’objet d’une technique spécifique de forage, en alternative à la tranchée, pour éviter la destruction d’habitats aquatique et terrestre.

 

Plusieurs autres chantiers d’efficience énergétique ont également été réalisés en 2022 :

Station de Caumont-Castelmayran :  550 MWh économisés par an. Ce chantier (2021-2022), réalisé dans le cadre du programme hydraulique de la Région Occitanie et du FEADER. Investissement : 1 M€.

Station de Esclassan-Labastide : 340 MWh économisés par an. Investissement : 420 k€ – 80% financement Plan de Relance et 20% autofinancé

Station de Saint-Laurent 2 : 80 MWh d’économie par an. Réalisé dans le cadre du plan de maintenance annuel de la CACG. Investissement : 50 k€ – 100% autofinancé

D’autres projets sont également en cours :

Sur le réseau de Saint-Elix-Theux (32), implanté sur le Système Neste, les travaux de renouvellement d’une portion de la conduite maîtresse ont débuté cette année 2023. Investissement : 0.9M€ – 80% financement Ministère de l’Agriculture et de le Souveraineté alimentaire et 20% autofinancé.

Sur le réseau de Pavie-Orbessan (32), implanté sur le Système Neste, le projet de renouvellement de conduites et de la station de pompage débuté en 2022, se poursuit jusqu’en 2024. Investissement :

  • 1ère tranche : 0.3M€ – 80% financement Plan de relance Ministère de l’Agriculture et de le Souveraineté alimentaire et 20% autofinancé.
  • 2ème tranche : 0.7M€ financé à 80% (38% Région Occitanie – 42% FEADER) et 20% autofinancé

Les financeurs des projets :

 

 

 

 

 

 

Gestion de l’eau et sécheresse 2023

Dans un contexte hydroclimatique particulièrement tendu au niveau national, tandis que de nombreux départements subissent des sécheresses importantes, la situation des bassins gérés par la CACG reste pour l’heure maitrisée par nos équipes en concertation permanente avec les acteurs de l’eau du territoire, malgré un équilibre fragile.

Un point sur la situation sécheresse 2023

Après une année 2022 et un hiver excessivement sec, l’alternance entre périodes sèches et épisodes orageux depuis le mois de mai, avait permis aux bassins sur lesquels nous intervenons de recevoir des précipitations significatives, améliorant le niveau de recharge de leurs réserves. Malgré ces apports en pluie, une mesure de restriction a été prise dès le mois de mai (25% de diminution des prélèvements) afin d’assurer une gestion optimale de la ressource en eau les mois suivants. Avec le retour du temps sec et chaud en août, la vigilance reste de mise sur l’ensemble de nos bassins, notamment sur celui du Système Neste.

Ce dernier par exemple, est actuellement en niveau vigilance sécheresse (niveau 1), et sur certaines zones (le pourtour de la Garonne notamment), en niveaux d’alerte 2 à 4 (alerte, alerte renforcée ou crise).

Pour en savoir plus sur les niveaux d’alerte sécheresse : https://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluviapublic/voir-carte.

 

Quelle est la situation hydrologique actuelle sur le système Neste ?

Sur la Neste, les débits naturels qui étaient au mois de mai à des niveaux très inférieurs aux minima de référence enregistrés au cours des 30 dernières années, ont atteints des niveaux moyens fin juin suite aux précipitations, avant de revenir ce début août à des niveaux inférieurs au seuil minimal de référence.

 

Les débits naturels de la Neste (c’est-à-dire hors réalimentation de haute montagne) représentent près de 60% de l’eau distribuée dans les rivières du système Neste. Cette ressource naturelle aujourd’hui en situation de tarissement, l’alimentation des cours d’eau est à présent en grande partie effectuée à partir des stocks constitués dans les réserves de piémont (25% de la ressource). Ces réserves sont donc amenées à fortement diminuer dans les semaines à venir. A noter qu’il ne s’agit pas là d’une situation anormale mais d’un usage habituel d’un système qui fonctionne en « vase communicant » conçu à cet effet. Les réserves de montagne sont également sollicitées dans une moindre mesure, compte tenu des travaux effectués cette année sur certains de ces ouvrages et faute d’un apport neigeux significatif cet hiver.

 

Quelles sont les mesures de restrictions de prélèvement en cours sur le système Neste ?

Nos équipes assurent une surveillance et une gestion de l’état de ses ressources 24h/24h en relation avec les instances de concertation, également fortement mobilisées sur le suivi de la situation hydrologique.

Concernant le système Neste, la Commission Neste regroupant l’ensemble des acteurs (gestionnaires, maitres d’ouvrages, représentants des usagers et les représentants de l’Etat) s’est réunie déjà trois fois cette année.

L’objectif de ce suivi rapproché : disposer d’une connaissance partagée de la situation hydrologique et météorologique ainsi que des différents enjeux afin de parvenir à une décision concertée quant aux mesures de gestion à prendre pour les semaines et les mois à venir.

L’enjeux : partager l’eau entre les différents besoins (pour rappel, 70% de l’eau gérée en moyenne est dédié à l’alimentation des cours d’eau et la vie du milieu naturel, les 30% restants sont, quant à eux, répartis pour les usages économiques et humains, l’eau potable restant prioritaire) et assurer une gestion responsable dans la durée sur ce territoire dépendant toute l’année de la gestion par l’homme.

Suite à la dernière réunion de la Commission Neste en date du 25 mai dernier donnant lieu à une réduction de 25% des prélèvements autorisés pour l’usage agricole, le dernier comité technique du système Neste, réuni ce mercredi 16 août 2023, a validé le passage en tour d’eau (chaque préleveur est rattaché à une zone avec un calendrier d’autorisation des prélèvements) deux jours sur 7, à partir du samedi 19 août.

A noter que l’an dernier, les tours d’eau avaient été plus précoces, avec une interdiction totale de prélèvement au 24 août 2022. La situation 2023, bien que dans un contexte de tension sur la ressource, reste à l’heure actuelle contrôlée par nos experts de la gestion de l’eau, en lien constant avec les acteurs concernés.

Pour suivre la situation hydrologique du système Neste : le mement’eau

 

Une microcentrale hydroélectrique au lac de Puydarrieux

Le lac de Puydarrieux créée en 1987 par la CACG est une réserve de 192 hectares et 14 millions de m3 d’eau aux multiples usages : soutien d’étiage de la Baïse, fourniture d’eau aux agriculteurs et industriels, alimentation des usagers en eau potable, tourisme… Classé Natura 2000, il accueille également chaque année des centaines d’oiseaux migrateurs. Et il est désormais équipé depuis d’une microcentrale hydroélectrique, en production depuis ce mardi 1er août !

 

Une valorisation de la ressource en eau via une centrale multiusage

La centrale se présente comme une station de pompage classique en pied de barrage, à laquelle des adaptations ont été réalisées afin d’y intégrer une turbine. Intégrée dans le paysage, elle tire parti des débits restitués sans perturber la vocation principale du lac. Les équipes de la CACG ont dû répondre à  un réel défi technique pour concilier les deux usages : l’alimentation en eau des rivières environnantes, ainsi que la production d’énergie.

L’objectif de production annuelle est fixé à 1.1 million de KWH, soit la consommation d’environ 230 familles.

Pour répondre à ce challenge technique, de nombreux savoir faire et métiers de la CACG ont été mobilisés : génie civil, hydraulique, électricité et mécanique.

 

 

 

 

 

 

 

 

La CACG, engagée pour devenir entreprise à énergie positive

Ce projet de renouvellement de la centrale hydroélectrique au lac de Puydarrieux, a l’enveloppe totale de 340k€, s’inscrit dans un plan de transition énergétique ambitieux : plus de 60 millions d’euros d’investissements sur 10 ans pour une production annuelle à terme à hauteur de 70GWh, soit plus de 100% des besoins en électricité de la CACG ! La consommation annuelle moyenne avoisinant 55 GWh, est utilisée essentiellement pour du pompage d’eau avec plusieurs usages : distribution d’eau sous pression pour l’irrigation, transferts interbassins et sécurisation de remplissage de lacs pour soutien d’étiage.

La production de la centrale de Puydarrieux ne représente que 2% de la consommation de la CACG mais c’est un premier pas vers la neutralité énergétique qui en appelle d’autres.

 

TASCII : un test pour étudier l’activité biologique du sol

Depuis 2019, la CACG, en partenariat avec l’INRAE, expérimente dans le cadre du projet Transition Agroécologique en Systèmes de Cultures Irrigués Innovants (TASCII), des systèmes de cultures irriguées innovants associant des pratiques d’Agriculture de Conservation des Sols à des techniques d’irrigation plus économes en eau dans le cadre du projet Transition Agroécologique en Systèmes de Cultures Irrigués Innovants (TASCII). Ce projet comprend des essais sur la ferme expérimentale de la Mirandette (Gers), mais également l’accompagnement dans la transition de cinq agriculteurs pilotes du territoire des côteaux de Gascogne, en vue d’une gestion durable des ressources en eau et en sol, tout en maintenant la viabilité économique et de bonnes conditions de travail.

Parmi les objectifs de ce projet, l’amélioration de la qualité des sols est particulièrement observée.

Pour cela, un test un peu particulier est utilisé… c’est le test du slip !

Le 18 avril dernier, suite au Conseil d’Administration, la visite de la ferme de la Mirandette par nos administrateurs avait été l’occasion de réaliser ce test. Véritable baromètre de la qualité des sols,  il consiste à enterrer un slip en coton à 20 cm dans le sol, puis à le déterrer deux mois après et constater son état de dégradation.

Pour ce test, c’est une parcelle en agriculture de conservations des sols (absence de travail du sol, rotation et couverture permanente) qui a été mise à l’épreuve. Deux mois plus, les résultats du test sont là ! La dégradation quasi-totale du sous-vêtement déterré prouve que l’activité biologique du sol est particulièrement riche.

 

Slip enterré le 18-04-2023
Slip déterré 2 mois après

 

 

 

 

 

 

 

 

              

 

Pour en savoir plus sur les résultats du projet TASCII (2019-2022), cliquez ici. 

Système Neste : soutien d’étiage 2023

Après une année 2022 et un hiver excessivement sec, la situation des bassins sur lesquels nous intervenons s’est globalement améliorée suite aux pluies récurrentes depuis le mois de mai. La vigilance reste toutefois de mise sur nos territoires, celui du système Neste en particulier. Sur la Neste par exemple, les débits naturels qui étaient au mois de mai à des niveaux très inférieurs aux minima de référence enregistrés au cours des 30 dernières années, ont atteints des niveaux moyens fin juin suite aux précipitations, avant de revenir ce début août à des niveaux décennaux secs.

 

 

Dans ce contexte, la Commission Neste regroupant l’ensemble des acteurs (gestionnaires, maitres d’ouvrages, représentants des usagers et les représentants de l’Etat) reste fortement mobilisée et s’est réuni déjà trois fois cette année.

L’objectif de ce suivi rapproché : disposer d’une connaissance partagée de la situation hydrologique et météorologique ainsi que des différents enjeux afin de parvenir à une décision concertée quant aux mesures de gestion à prendre pour les semaines et les mois à venir.


L’enjeux : partager l’eau entre les différents besoins (pour rappel, 70% de l’eau gérée en moyenne est dédié à l’alimentation des cours d’eau et la vie du milieu naturel, les 30% restants sont, quant à eux, répartis pour les usages économiques et humains, l’eau potable restant prioritaire) et

assurer une gestion responsable dans la durée sur ce territoire dépendant toute l’année de la gestion par l’homme.


Pour l’heure, un consensus de tous les acteurs lors de la dernière Commission Nest du 25 mai dernier, a conduit à la décision d’une réduction de 25% des prélèvements autorisés pour l’usage agricole : une mesure responsable aspirant à limiter ou repousser le risque d’interdiction totale, par une consommation en eau réduite.

Pour suivre la situation hydrologique du système Neste : suivez le mement’eau

Les Rencontres du GIS à la Ferme de la Mirandette

Mardi 20 juin dernier avaient lieu les Rencontres régionales du GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique) Grandes Cultures.

Cet événement, organisé par le GIS Grandes Cultures, l’AFEID (Association française pour l’eau agricole) et la Chaire Eau Agriculture et Changement climatique, s’est déroulée à la ferme expérimentale de la Mirandette dans le Gers, sur le thème :

« Quelles transitions des systèmes agricoles pour une meilleure gestion de l’eau dans le Sud-Ouest ? »

Au programme, plusieurs ateliers :

  • Jeu de rôle « Sol en scène » : comment irriguer en agriculture de conservation des sols ? – Animation Lisode, INRAE et Société du Canal de Provence
  • Retour sur les projets expérimentaux TASCII et BAG’AGES : visite des parcelles de la Mirandette – Animation CACG et INRAE
  • Quel apport du numérique pour la gestion de l’assolement ? – Animation Arterris et Arvalis
  • Et l’économie dans tout ça ? – Animation INRAE, CACG et Arvali

Environ 70 participants regroupant les communautés scientifiques et agricoles étaient présents pour échanger et construire une réflexion collective autour de la transition agroécologique !

Le projet TASCII (Transformation Agroécologique des Systèmes de Culture Irriguée)

Ce projet, porté par la CACG en partenariat avec l’INRAE, l’UMR Agir, l’Agence de l’eau Adour-Garonne, la Région Occitanie et 5 agriculteurs pilotes, a vocation à encourager la transition agroécologique, notamment en réduisant l’utilisation d’intrants, dont l’eau, grâce à l’agriculture de conservation des sols.

Pour en savoir plus sur les premiers résultats du projet TASCII, voir le document PDF.

 

Retour sur l’AG 12 juin 2023

Une centaine de participants présents à l’Assemblée Générale du 12 juin dernier !

A cette occasion, nous avons souhaité rassembler l’ensemble des acteurs du territoire, nos partenaires et clients autour d’un événement fédérateur :

Les Territoires à l’heure des transitions – Gestion de l’eau et changement climatique

 

L’Assemblée Générale de clôture des comptes s’est suivie d’une table ronde sur les effets du changement climatique en matière de gestion de la ressource en eau, avec les interventions de 3 experts :

 

> Guillaume CHOISY, Directeur Général de l’Agence de l’eau Adour-Garonne
> Christian SCHWARTZ, 
Ingénieur Général de Bassin Adour-Garonne, DRAAF
> Alain DUPUY, 
Professeur en Hydrogéologie, Directeur de l’ENSEGID – Bordeaux INP

 

 

Après un tour d’horizon sur les effets du changement climatique dans le sud-ouest, les échanges ont été enrichis par les retours d’expériences sur le bassin Adour-Garonne et sur le système Neste, source de résilience en Gascogne.

L’après-midi a ensuite permis à nos invités de découvrir le système Neste, son fonctionnement et les points clés de ce système unique en France.

 

 

 

 

 

 

Un bel événement rassemblant tous les acteurs de l’eau et l’occasion de rappeler que les solutions à mettre en œuvre en réponse aux enjeux du changement climatique ne pourront être que collectives et complémentaires !

Merci aux experts pour leur intervention, ainsi qu’à l’ensemble des participants pour leur présence !

ÉDUCATION A L’EAU

Ce mois d’avril, plusieurs actions d’éducation à l’eau ont eu lieu avec des publics scolaires  :

  • Lancement des sessions d’animations avec l’association Ecocene

Dans le cadre de notre partenariat avec la ville de Tarbes, lancé il y a plus de 5 ans, la deuxième session d’interventions en classes pour l’année scolaire 2022-2023 a débuté ce mardi 11 avril avec une classe de CM1-CM2 de l’école élémentaire de la Sandère à Tarbes. Les séances sont animées par Ecocene, association de sensibilisation aux enjeux environnementaux.

Tout au long de l’année scolaire, 12 classes élémentaires tarbaises ont cette année encore suivi un programme de sensibilisation au développement durable lancé par la ville, sur la thématique de l’eau.

La CACG a participé au développement des supports pédagogiques et spécialement au contenu d’une séance autour des usages et du partage de l’eau, d’une présentation du système Neste et des différents métiers de la CACG.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • 40 lycéens en visite sur le système Neste

Les élèves de 3 lycées agricoles ont été reçus dans le cadre d’une journée organisée par La Maison de Région d’Auch.

Suite à une concertation sur l’eau « Tous concernés, tous mobilisés pour construire les solutions de demain en Occitanie » lancée par la Région Occitanie, la Maison de Région d’Auch s’est associée à la CACG et au Conseil Départemental du Gers afin de mener une journée de sensibilisation auprès des lycéens du Gers.

Cette journée de découverte s’est articulée autour de la thématique « De la source à la plante » au travers de 3 étapes clés :

  • La prise du canal de la Neste à Sarrancolin,
  • La prise du Gers sur le plateau de Lannemezan, où les élèves ont pu observer l’artificialisation de la réalimentation en eau.
  • Le lac d’Astarac et la ferme aquaponique EAUZONS à Aux-Aussat.

Cette visite se poursuit par l’installation de l’exposition sur le système Neste et la gestion de l’eau au sein des lycées agricoles Beaulieu d’Auch, de Mirande et de Riscle, du 15 au 26 mai prochain, puis dans les locaux de la Maison de la Région à Auch (dates à venir).

Cette action menée auprès des publics scolaires, notamment des élèves des lycées agricoles, a permis de les sensibiliser à l’enjeu majeur qu’est la ressource en eau pour les années à venir.

 

RETOUR SUR LE CA DU 18 AVRIL

Ce mardi 18 avril dernier avait lieu le Conseil d’Administration d’arrêté des comptes de l’exercice 2022 au Conseil Départemental du Gers. L’occasion d’établir le bilan de l’année passée et de ce début 2023 depuis l’augmentation de capital actée en janvier dernier.

2022, une année dense saluée

Une gestion de l’eau complexe dans un contexte de sécheresse déjà marqué en 2022 ; un carnet de commandes bien fourni ; des transformations internes lancées … L’année a été productive pour la CACG ! Cette forte mobilisation des collaborateurs a été particulièrement saluée par nos administrateurs.

2023, de nombreux challenges en perspectives

Plusieurs sujets ont été passés en revue, tels que les perspectives de gestion de sécheresse 2023 dans les mois à venir, et les retenues de substitution. Ce dernier sujet a fait l’objet d’une présentation approfondie, avec le support d’Alain DUPUY, hydrogéologue reconnu dans le milieu scientifique, ayant rejoint le CA en début d’année.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la prolongation de la séance, les membres du conseil d’administration ont visité notre ferme expérimentale de la Mirandette.

L’occasion pour eux de percevoir de plus près les travaux menés sur place en matière d’agroécologie.

Pour Willy LUIS, Directeur Général, « notre ambition est de montrer qu’une autre agriculture existe, à condition d’avoir une autre perception de la réussite.
Les agriculteurs, qui vont devoir prendre des risques, investir…, devront être accompagnés dans cette transition. Nous voulons démontrer que c’est possible. »

Enfin, nos visiteurs ont également pu prendre part à un test peu banal, véritable baromètre de la qualité des sols, en enterrant un slip en coton qui sera déterré dans deux mois, à l’occasion d’un prochain événement sur la ferme.